A partir de quelles matières premières les objets promotionnels sont-ils produits et quels sont les impacts environnementaux et sociaux des industries qui les extraient et les fabriquent ?
Aucune matière ne peut être durable et écologique à 100%, chaque production à un impact, mais il est possible aujourd’hui de le minimiser à travers le choix des matières et des labels ou certifications qu’elles portent.
Dans notre onglet « recyclage matières », vous découvrirez quelques chiffres sur le recyclage des déchets en France pour certaines des matières présentées. Le traitement des déchets contribue fortement à réduire la pression sur les ressources naturelles. En amont, il est bien entendu important de privilégier le réemploi ou l’upcycling pour limiter la quantité de déchets produits.
La première étape de la chaîne de fabrication est la production de la matière.
Les objets publicitaires que nous vous proposons sont issus de diverses industries, c’est pourquoi la liste des matières premières utilisées pour leur production est exhaustive. Les matières sont soit naturelles, c’est-à-dire issues des végétaux ou des animaux (on cultive des plantes et on élève des animaux), soit synthétiques ou artificielles car elles sont fabriquées grâce à différents procédés chimiques, soit minérales ou métalliques.
Nous avons pris soin de sélectionner en priorité des objets publicitaires principalement conçus avec des matières naturelles issues des filières de l’agriculture biologique ou à partir de fibres recyclées aussi appelées matières premières secondaires et porteurs de labels environnementaux et sociaux afin d’assurer de bonnes conditions pour les travailleurs et la réduction de l’impact sur l’environnement.
Nous avons également mis en avant des produits composés de matières recyclées, surtout pour les objets composés de plastique, car nous sommes convaincus des bénéfices environnementaux de l’économie circulaire, un enjeu majeur au niveau mondial. C’est un cycle vertueux où nous sommes tous acteurs, que ce soient les fabricants à travers l’écoconception des produits permettant leur réutilisation et leur recyclage en fin de vie ou bien les distributeurs et les consommateurs dont le rôle est de favoriser une consommation responsable et s’assurer du « bon » tri et de la collecte une fois les produits usagés.
Une précision au sujet de ces matières premières recyclées, elles peuvent être issus de deux sources:
Par exemple, les textiles qui sont en état d’usure important sont collectés dans une borne de tri. Les vêtements sont ensuite déchiquetés pour créer de nouvelles fibres qui peuvent alors être réincorporées dans le processus de production de nouveaux articles.
Autre exemple, les papiers recyclés qui composent les carnets, les agendas ou les post it par exemple sont faits à partir de fibres de cellulose de vieux papiers issus des bacs de recyclage (post consommation), après avoir été triés par les ménages et les administrations, et/ou de fibres de papier provenant des chutes de papier d'imprimeries, vierges ou peu imprimés (pré-consommation).
Vous trouverez sur notre site pour chaque article des conseils sur la fin de vie de ces produits en fonction des matières qui les composent afin de vous aider à avoir les bons gestes lorsque vous vous lasserez d’eux ou qu’ils ne seront plus en bon état.
Il existe deux types de coton :
Dans le monde, la culture du coton est très gourmande en eau, à titre d’exemple : 1 Tshirt = 70 douches d’eau. Afin de pallier aux besoins en eau, les agriculteurs se voient contraints de détourner des cours d’eau pour irriguer leurs champs, ce qui est problématique dans les pays comme l’Inde et la Chine qui ont des difficultés d’accès à l’eau douce. Cette culture consomme énormément de pesticides et d’engrais (fertilisants à l’azote et au phosphore) qui s’infiltrent dans les nappes phréatiques et les cours d’eau ce qui accentue la prolifération d’algues et déséquilibre la vie de la faune et la flore aquatique.
Ainsi, la production du coton conventionnel entraîne de lourds impacts sur les écosystèmes et au niveau social car les droits des travailleurs ne sont pas toujours respectés et leurs conditions de travail sont difficiles.
C’est la raison pour laquelle nous avons fait le choix de sélectionner en priorité des produits composés de coton biologique et/ou de coton recyclé portant des labels sociaux et environnementaux (voir page « labels ») dans le but de préserver du mieux possible les écosystèmes et la santé des travailleurs.
Voici comment se déroulent les différentes étapes d’une culture du coton plus responsable :
Le lin est une fibre végétale qui offre une solution alternative aux matières conventionnelles car sa production est plus respectueuse de l’environnement. En effet, elle ne nécessite presque pas d’irrigation et d’engrais pour pousser et la production des fibres est mécanique grâce au teillage.
La fibre de lin possède des propriétés intéressantes : elle est thermorégulatrice, c’est-à-dire qu’elle retient le froid l’été et isole l’hiver. En plus d’être utilisé pour la fabrication de tissu, les graines, peuvent servir à faire de l’huile, ce qui permet d’optimiser sa culture et son usage. C’est donc une fibre zéro déchet car l’ensemble de la plante est utilisé et valorisée.
Le chanvre est une fibre végétale très similaire au lin mais nettement moins développée.
Il existe depuis déjà depuis quelques années une variété de chanvre complètement exempte de THC, qui peut être différenciée du chanvre dit ''récréatif'' et qui est exclusivement réservé à un usage industriel (textile, cosmétique, alimentation, construction). C’est une culture encadrée et règlementée.
Pour la petite histoire, la culture du chanvre existe en France depuis plusieurs siècles. Avant le Moyen Age, dans les fermes, les hommes faisaient pousser du chanvre pour diverses utilisations. Les graines servaient à nourrir leurs bétails, à fabriquer de l’huile pour l’éclairage, de la glue, du savon ou de la peinture et les tiges défibrées servaient à confectionner de la ficelle et des cordes.
Les fibres étaient tissées et filées pour élaborer des toiles. Les marins utilisaient énormément le chanvre à cette époque pour équiper leurs bateaux (voiles, filets de pêche, cordes, sacs, vêtements, renforcement des coques, etc).
La fibre de chanvre fait également partie des alternatives au coton et aux fibres synthétiques car elle possède de nombreux atouts. Elle ne nécessite pas ou très peu d’irrigation car ses racines sont profondes. La culture du chanvre est très intéressante pour les agriculteurs car elle se fait sur une courte période (semis en mars/avril et récolte en septembre). De même que le lin, l’intégralité de la plante est valorisée, il n’y a pas de perte.
Les graines sont utilisées de nos jours pour la fabrication de cosmétiques, pour l’alimentation humaine (huile et protéine) et pour l’alimentation animale (oiseaux et poissons).
La paille de chanvre appelée la chènevotte est la partie bois de la tige du chanvre (interne), essentiellement composée de cellulose. Elle est utilisée dans plusieurs domaines de la construction notamment pour la fabrication du béton. Elle sert également pour le paillage horticole et entre dans la composition des litières animales.
La partie extérieure de la tige, la filasse ou fibre de chanvre, est extraite de manière mécanique dans une usine de défibrage ce qui permet de maintenir la longueur de la fibre (« long brin ») et lui confère sa solidité comparée à une fibre courte. Cette fibre séparée sera utilisée pour :
La fibre du chanvre est très résistante, le tissu est très qualitatif, permettant de produire des objets qui dureront dans le temps.
16 millions de véhicules sont équipés en France pour alléger leur poids et diminuer les émissions de CO2.
Les parties restantes sous formes de poussières sont utilisées en valorisation énergétique ou en compostage.
Cette matière est biodégradable et compostable. Elle est très résistante et permet donc la confection d’objets durables.
De même que le chanvre ou le lin, cette fibre naturelle végétale provient de l’écorce de jute et nécessite très peu d’eau et d’engrais pour la cultiver. La transformation de cette fibre en matière exploitable se fait de manière chimique ou manuelle. Le procédé utilisé est souvent le même que pour le chanvre car moins coûteux et moins polluant.
Le latex ou caoutchouc, est une sève naturelle qui provient de l’hévéa. La récolte de la sève se fait par saignées sur l’écorce du tronc. Elle est ensuite transformée en feuilles qui serviront par exemple à la fabrication des semelles de chaussures en latex naturel ou à la fabrication de composants pour des objets publicitaires. On retrouve du caoutchouc par exemple dans les stylos bille avec grip ou composés de stilets, dans les raclettes givre ou les manchons de mug.
Les conditions d’élevage des animaux pour leur cuir ou leur fourrure dans certains pays sont souvent décriées (petits espaces, sous-alimentation, maltraitance, élevage intensif). De plus, des produits chimiques sont utilisés pour tanner le cuir peuvent intoxiquer les êtres humains, la faune et la flore des rivières si les usines qui utilisent ces substances toxiques ne disposent pas d’un système efficace de traitement des eaux usées.
Pour réduire les impacts de ces matières, les objets écologiques composés de cuir proposés sur notre site respectent la règlementation européenne. Nous avons sélectionné des articles portant des labels assurant la protection des animaux et de l’environnement. Il est conseillé de préférer les objets fabriqués en matières recyclées.
L’industrie du cuir est l’une des plus polluantes au monde même si la filière tend à réduire son impact environnemental.
Le cuir provient des veau, vaches ou agneau.
Différents facteurs d'émissions de CO² liés aux étapes de fabrication du cuir sont à distinguer : finition, peinture, tannage et ponçage.
Le tannage est un procédé obligatoire qui permet de rendre le cuir résistant à l’eau, à la chaleur et l’abrasion mais également de lui donner de la souplesse ou fermeté selon le rendu choisi. Il existe deux méthodes de tannage :
Les autres étapes de ponçage, finition et peinture interviennent en fonction du type de cuir.
Il existe une nouvelle alternative : le cuir végétal.
Le cuir végétal peut être fabriqué à partir de fruits comme des bananes, des mangues ou des pommes qui sont déclassés, c’est-à-dire écartés des circuits de vente parce qu’ils sont abîmés. Plutôt que de finir à la poubelle, ils sont désormais récupérés pour être valorisés.
La laine provient des moutons, des chèvres, des alpagas, des mérinos, des yaks ou encore des chameaux.La laine mérinos biologique est plus fine que la laine classique, ce qui la rend plus douce et plus chaude. Il existe des certifications comme le label Woolmark, qui garantit que la tonte de la laine est pratiquée sur des animaux sains et vivants et qui interdit toute pratique pouvant infliger de la souffrance à ces animaux.
Le feutre est un tissu textile constitué de fibres d’origine naturelle (laine de mouton ou poils de chèvre mohair par exemple) ou à partir de fibres synthétiques (Polyester, Polypropylène, Kevlar, etc). La feutrine s'obtient en compressant un grand nombre de fibres entre elles. Elles sont ensuite collées ensemble avec diverses substances (liants chimiques) et pressées pour être découpées en rouleaux soit pour l’industrie soit pour les secteur textile.
Une matière artificielle est obtenue par synthèse chimique à partir d’un élément naturel.
Il existe certains revers à leur fabrication car elle nécessite l’utilisation de produits chimiques toxiques dont des liquides très volatiles et inflammables dangereux pour la santé des populations vivants aux alentours des usines de fabrication. Autre problème, comme pour les plastiques biosourcés, les cultures peuvent concurrencer des productions destinées à l’alimentation humaine. D’autre part, le bois destiné à créer des fibres artificielles impacte également la biodiversité car la monoculture épuise les sols.
Ces matières alternatives sont toutefois présentées comme durables et prometteuses pour l’avenir du secteur textile car elles sont issues de ressources naturelles telles que la cellulose de bambou, de maïs, d’eucalyptus, de hêtre ou de soja.
Point positif : La viscose ou le lyocell sont des fibres artificielles qui sont biodégradables.
(On peut également faire des tissus avec des matières artificielles provenant de lait, de carapace de crabe, de soja, etc.)
Le plastique est le 3ᵉ matériau le plus fabriqué au monde, derrière le ciment et l’acier.
Les plastiques sont principalement issus de dérivés du pétrole mais aussi moins connu, ils peuvent provenir de gaz naturel. Les matières fossiles libèrent beaucoup de gaz à effet de serre lors de leur combustion et elles se raréfient de plus en plus à cause de leur exploitation intensive depuis plusieurs dizaines d’années. C’est la raison pour laquelle d’autres procédés de fabrication ont émergé récemment en utilisant notamment la biomasse afin de réduire voire ne plus du tout utiliser de pétrole.
Le problème des fibres synthétiques c’est qu’elles sont issues d’une ressource fossile limitée et que les vêtements composés de cette matière synthétique relâchent des particules de microplastiques d’une taille comprise entre 1 et 5 millimètres lors de chaque lavage et qui terminent tout droit dans les mers du globe.
La pollution invisible composée de microplastiques se retrouve aussi dans les sols et dans l’air que nous respirons, car elle est également liée à la fabrication, à l’usure ou à la dégradation dans la nature des éléments plastiques.
Il est donc préférable de favoriser les textiles composés de fibres naturelles ou d’investir dans des produits en fibres synthétiques recyclées, comme nous le proposons dans notre offre avec des matières en RPET par exemple.
Des directives européennes commencent à imposer à certains industriels d’incorporer du plastique recyclé dans la composition de leurs produits. Il sera bientôt obligatoire de recourir à un pourcentage de matière recyclée dans la fabrication de produits neufs comme c’est déjà le cas pour les bouteilles en plastique PET transparent.
Il existe une multitude de matières plastiques que l’on peut regrouper en 7 grandes familles. Les polymères qui les constituent sont de types différents (thermoplastiques ou thermodurcissables) c’est pourquoi ils possèdent des caractéristiques très variées : souples ou rigides, transparents ou opaques, étirables ou rétractable, aptitude au moulage, résistance aux chocs, etc. De plus, si l’on ajoute des additifs aux polymères, il existe des milliers de formules différentes pour obtenir les caractéristiques recherchées. Ils ont beaucoup de qualités qui expliquent qu’ils puissent être favorisés par rapport à d’autres matières : les plastiques sont souvent plus robustes que le métal ou le bois, leur densité est inférieure à celle du verre donc plus léger et faciles à transporter, ils sont résistants à l’humidité, sans oublier leurs qualités d’isolants thermiques, acoustiques, électriques, etc.
#1 PET – polyéthylène téréphtalate :
utilisé habituellement pour les bouteilles d'eau minérale, de sodas et de jus de fruits, les emballages, les blisters, les rembourrages.
#2 PEHD – polyéthylène haute densité :
certaines bouteilles, flacons, et plus généralement emballages semi-rigides
#3 PVC – polychlorure de vinyle :
utilisé pour les canalisations, tubes, meubles de jardin, revêtements de sol, profilés pour fenêtre, volets, bouteilles de détergents, toiles cirées.
#4 LDPE – polyéthylène basse densité :
bâches, sacs poubelle, sachets, films, récipients souples.
#5 PP – polypropylène :
utilisé dans l'industrie automobile (équipements, pare-chocs), jouets, et dans l'industrie alimentaire (emballages).
#6 PS – polystyrène :
plaques d'isolation thermique pour le bâtiment, barquettes alimentaires (polystyrène expansé), couverts et gobelets jetables, boîtiers de CD, emballages (mousses et films), jouets, ustensiles de cuisine, stylos, etc.
#7 Autres – tout plastique autre que ceux nommés de 1 à 6. Inclut par exemple les plastiques à base de polycarbonates.
Voici d’autres types de plastiques qui peuvent tomber dans cette catégorie :
Les plastiques biosourcés, c’est quoi ?
Les pratiques évoluent, les démarches d’éco-conception se font sentir comme on peut le constater avec l’arrivée sur le marché de nouveaux produits en plastique non pétrosourcé, ou autrement dit, dont les composants en plastique sont issus de sources végétale, animale, algale ou résiduelle. Ils sont donc fabriqués à partir de polymères d’origine partiellement ou totalement renouvelable.
Ces matériaux alternatifs se développent à grande vitesse, notamment dans le secteur des emballages avec les sacs de caisse en amidon, les bouteilles, dans l’agriculture, la téléphonie, l’industrie automobile et on les retrouve également dans le secteur de l’objet promotionnel avec notamment des stylos en plastique biosourcés et l’arrivée cette année d’une gamme de stylo conçu à 95% à base de matières naturelles.
Qu’est-ce qu’un plastique biosourcé ?
Un matériau plastique se compose de molécules aussi appelées « polymères » auxquelles ont été ajoutées des additifs.
Pour faire simple, il faut retenir qu’il existe 2 types de polymères biosourcés :
Par exemple un plastique PET ou PE issu de canne à sucre.
Ces plastiques conservent les mêmes propriétés et le même usage qu’un plastique issu du pétrole car le polymère issu de la nature est identique. Leur avantage c’est qu’ils pourront suivre les mêmes filières de recyclage que ces derniers.
Par exemple un plastique PLA (Polyactique) issu d’amidon.
Ces matériaux alternatifs ont l’avantage pour certains d’être biodégradables ce qui peut présenter un intérêt environnemental. Cependant, les performances techniques ne sont pas toujours au point et demandent encore des améliorations du fait de leur développement récent.
En 2019, les plastiques biosourcés représentaient 0,75% de la production mondiale de plastique.
Les inconvénients restent que les coûts de production des plastiques issus de la pétrochimie sont moins élevés que les plastiques biosourcés. On peut imaginer que vu les demandes des consommateurs en faveur de produits fabriqués à partir de matériaux écologiques et vu la volatilité du coût du pétrole ces dernières années, les prix seront de plus en plus compétitifs par rapport aux plastiques issus du pétrole.
Nous tenons à ajouter un petit bémol concernant le manque de recul sur les impacts environnementaux de ces plastiques biosourcés car il n’existe pas suffisamment d’études à ce jour ayant établi un bilan environnemental sur l’ensemble du cycle de vie de ces matériaux, notamment en ce qui concerne l’impact de la production des ressources naturelles et la fin de vie des produits (pas de filière de collecte existante à ce jour).
Quelques chiffres :
Focus sur le POLYESTER
Le polyester sert à fabriquer des fibres textiles synthétique, il est présent partout dans l’univers textile et de la mode.
Pourquoi ? Le polyester est utilisé pour la fabrication de vêtements car il est résistant aux frottements, il est infroissable et il sèche rapidement c’est pourquoi on le retrouve notamment dans la composition des vêtements de sport. Les fibres étant colorées chimiquement, la couleur ne s’altère pas malgré la succession des lavages.
Cependant, comme évoqué plus haut, il est impératif de trouver des alternatives car le pétrole est une ressource fossile limitée et les vêtements composés de fibres synthétiques relâchent des microfibres plastiques à chaque lavage. Les microparticules sont trop petites pour être filtrées par les stations d’épuration et elles se retrouvent dans les océans, c’est la principale source de pollution (devant les sacs plastiques).
Sur notre site, nous avons sélectionné des articles textiles uniquement composés de polyester recyclé. A savoir qu'1 Kg de polyester recyclé émet 40% de CO2 en moins qu’un polyester vierge.
Les métaux existent tout autour de nous sous forme d’éléments, d’alliages ou de composés et possèdent des utilisations très différentes. Un métal est un matériau qui en général est solide, épais et brillant et qui possède une bonne conductivité électrique et thermique. Il est souvent malléable, c’est-à-dire qu’il peut changer de forme sans se fêler, ni se briser.
Les métaux purs (comme par exemple l’aluminium, l’argent et le cuivre) sont extraits des minerais présents dans la roche. Ils sont chimiquement de nature très différente et sont souvent améliorés en les mélangeant avec d’autres métaux pour former des alliages car leurs propriétés sont plus intéressantes et ils ne contiennent pas d’impuretés. C’est la raison pour laquelle les métaux purs sont rarement utilisés (à part l’or).
Les minerais métalliques sont ensuite transformés en produits finis en utilisant des produits chimiques et des technologies spéciales à travers un processus métallurgique en 4 étapes : la métallurgie primaire pour séparer les composantes de la roche et désoxyder le métal, la métallurgie secondaire permettant de purifier le métal en éliminant les impuretés et les gaz, le formage qui donne le produit semi-fini (domaine de la chaudronnerie) et l’usinage qui apporte une forme précise à la pièce par enlèvement de matière via la technique de fraisage ou de tournage.
Il existe une grande variété de métaux, ferreux et non ferreux :
Les métaux ferreux, ou ferrailles, sont formés avec plus de 90% de fer pur.
Le fer est un métal abondant sur terre. Il est tiré du sous-sol, facile à travailler et résistant, il a un coût faible, ce qui fait de lui l’un des éléments les plus utilisés dans le secteur industriel. Cependant, comme il s’oxyde au contact de l’oxygène il est souvent allié à d’autres métaux pour éviter qu’il ne rouille (carbone, nickel, chrome, etc).
Leurs propriétés intéressantes telles qu’une bonne conductivité, une bonne résistance à la corrosion, un poids plus léger ou leur valeur décorative justifient le choix d’un métal non ferreux dans la fabrication de certains objets publicitaires, même s’ils coûtent souvent plus cher.
L’aluminium est obtenu à partir de minerai de beauxite extrait dans les sols. Après l’acier, c’est le 2e métal le plus utilisé dans l’industrie de nos jours. C’est un matériau très léger et malléable qui sert souvent de base à d’autres alliages pour répondre à des caractéristiques exigeantes en matière de solidité, de résistance à la déformation ou de sécurité. Il est prisé des industries pharmaceutiques, cosmétiques, agroalimentaires, aéronautique et spatiale, automobile ou dans le BTP.
Vous trouverez ce métal principalement dans la composition des stylos, des gourdes, des bouteilles, des porte-clés, des outils, des clés USB.
Le cuivre issu de la filière de recyclage émet moins de gaz à effet de serre liées à la fabrication de produits à partir de matière première « vierge » et « renouvelable ».
Quatre sortes de verres sont couramment utilisés :
Il contient 15% d’oxyde de sodium, plus connu comme le « verre à vitre » ;
Ce verre cristal est utilisé le plus souvent pour les arts de la table ainsi que dans les secteurs de la bijouterie et de la lustrerie.
C’est un type de verre qui tire son nom de ses 2 composés, à savoir, la silice et les borates, ayant pour avantage de très bien supporter de hautes températures. Ce verre est présent dans de nombreux objets telles que des gourdes ou des lunch box par exemple car ce verre borosilicate est compatible pour les lave-vaisselles et il ne craint pas les produits d’entretien corrosifs.
On peut retrouver ce type de verre par exemple dans la fabrication de certains verres à vin pour leur finesse et leur solidité.
Le verre est souvent utilisé pour des fonctions pratiques et décoratives. Il se décline en trois couleurs différentes :
Ambre - utilisé fréquemment pour les bouteilles de bière
Vert - parfois utilisé pour les bouteilles de bière
Transparent - souvent utilisé pour les emballages alimentaires ou de boissons ou pour des besoins plus pratiques et décoratifs.
